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Rechercher Derniers commentairesquelle sensibilité, avez-vous un éditeur ?
Par Ernest, le 17.05.2011
une nouvelle incroyable, du grand art !
Par Ernest, le 17.05.2011
tes textes sont vraiment étranges. electriques, puissants, ravagés comme l'esprit d'un dément. je suis pas sur
Par leclowntriste, le 01.03.2011
i am done. i read the whole story!! i loved it loris :-) you are a great writer !
Par Katherine, le 03.11.2010
thank you loris. please print more?
Par k, le 24.10.2010
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Date de création : 21.09.2010
Dernière mise à jour :
03.01.2011
27 articles
Après que le gardien est déserté les lieux précipitamment, Arsène eu le temps nécessaire pour escalader le portail de l’Académie sous le regard surpris de Pierre Puget et de Nicolas Poussin. Rapidement, il gagna l’atelier de Roland.
Sans perdre de temps, il disposa les bougies et le rituel commença. Après les prières, il entreprit de fondre la cire dans les moules. Il plaça la coque de la tête, à l’envers dans un carcan, puis il fit chauffer de la cire d’abeille à 70° dans des marmites de 5 litres. A l’aide d’un bout de tissus et d’une ficelle, il fabriqua une sorte de fronde dans laquelle il plaça un cœur. De cette manière, il maintint l’organe au milieu du moule tout en le remplissant avec la cire bouillante. Une fois le cœur recouvert il coupa la ficelle et termina le remplissage du moule. L’opération effectuée, il laissa les deux vigiles de cire dans le plâtre et l’élastomère. Epuisé, il rentra se coucher.
Son sommeil fut terrible, l’odeur récurrente de puanteur lui revenait en mémoire. Cent fois, il revécut, en rêve, ses crimes abjects. Le téléphone l’extirpa de ses cauchemars.
- Alors mon vieux, tu dors encore ?
- Heu… salut Roland. Je me suis couché tard et je suis un peu barbouillé aujourd’hui.
- Je suis à l’atelier. Je vois que tu n’as pas eu la patience d’attendre le résultat. Tu comptes passer quand pour le démoulage ?
- Le temps de prendre une douche.
- OK ! Je t’attends.
Lorsque Arsène retourna à l’atelier, il y trouva son ami qui faisait les cents pas devant les moules.
Avec moult précautions, ils ôtèrent les récipients. Le résultat était saisissant. Les deux hommes vidèrent le trop plein de cire de manière à pouvoir passer la main à l’intérieur de la tête.
- De cette manière, nous pourrons fixer les yeux des personnages, dit Roland.
Le Sculpteur s’avança vers la vieille commode vermoulue. Il ouvrit le large tiroir avec les globes oculaires qui roulaient. Il y en avait de toutes les couleurs.
- Choisis, chuchota-t-il.
- Emerveillé, Arsène examina chaque œil et finit par en sélectionner deux paires.
Comme un professeur particulier, Roland rappela à Arsène la manière de fixer les yeux à l’intérieur de la tête. En disciple surdoué, l’élève reproduisit les gestes de son maître à la perfection. Les visages des vigiles avaient des airs de cadavres édentés.
- Tes modèles sourient tous les deux. Il va donc falloir insérer une véritable prothèse dentaire. Théoriquement, elle doit être réalisée pour que les dents soient identiques à celles du modèle. Mais bon ! là, nous n’avons ni les moyens, ni le temps. Je te propose donc d’utiliser des prothèses qu’il me reste.
Roland ouvrit un autre tiroir de la commode et saisit, dans un fouillis de pinceaux, de gants de chirurgien et de bistouris rouillés, deux dentiers.
- Voilà qui devrait faire l’affaire, dit-il.
- Je suppose que l’insertion est une opération très délicate.
- Le plus important est de veiller à ce que leur emplacement ne déséquilibre pas l’ensemble du visage.
Les deux sculpteurs nettoyèrent les prothèses et les fixèrent dans la bouche des statues.
Malgré leur extrême pâleur, le résultat était au-delà de toute espérance. Roland anticipa la suite des opérations.
- Passons aux cranes maintenant. Sais-tu combien de cheveux compte, en moyenne, une tête ?
- Je ne sais pas, peut-être 5000.
- Multiplie par 100 et tu auras le compte.
- Quoi ? Cinq cent mille cheveux sur une seule tête ? Mais c’est un travail de titan !
- Hé oui ! Alors ne perdons pas de temps, nous avons du travail. Il faut que tu saches, que chaque cheveu, chaque sourcil, chaque poil de barbe et de moustache sont naturels. On les implante un par un, grâce à un petit mandrin d’horloger, au bout duquel est fixée une aiguille dont le chas, coupé, fait une fourche.
-Hé ben dis donc ! Heureusement que Tienne est presque chauve. Ce sera toujours ça de gagné !
Toute la journée, ils travaillèrent. Arsène vaquait à ses implants capillaires tandis que Roland s’occupait du maquillage. Il avait préparé un savant mélange de peinture à l’huile et de diluant avec lequel il illuminait le visage de Tienne. Tous les détails étaient respectés : grains de beauté, tâches de rousseur, rides, cernes et cicatrices.
A la fin de la journée, Roland félicita Arsène pour son travail.
-Ton geste est précis et ta volonté extraordinaire. Si tu continus, tu ne tarderas pas à me dépasser.
-Demain c’est dimanche. Pouvons-nous venir, demanda Arsène.
-Oui, mais pour le gardien, on dira que tu es mon modèle.
-Entendu !
Vers vingt heures, les deux hommes quittèrent l’atelier et regagnèrent leur domicile respectif.
Le lendemain, Arsène et Roland se retrouvèrent à dix heures devant le café des « Deux Académies ». Ils adoptèrent profil bas devant le gardien africain. Dans l’atelier, Roland peignait les corps tandis qu’Arsène maquillait Fifi.
-Je ne comprends pas comment la peinture que tu as utilisée hier pour le maquillage de Tienne est déjà sèche. Normalement cela devrait prendre beaucoup plus de temps.
-Tout dépend du diluant que tu utilises, répondit Roland. Le mien est à base de sécatif indien. Je m’en sers lorsque je souhaite obtenir un séchage ultra rapide. C’est comme pour la peinture. Pour les visages en cire, tu utilises de l’huile alors que moi qui travaille sur les parties en résine, je me sers de colorants acryliques.
Passionné, Arsène n’avait de cesse d’apprendre, d’appliquer et de progresser. S’il avait pu, il se serait bien passé de manger et de dormir.
Après plusieurs heures de labeur, Roland sortit pour aller chercher des sandwiches. Le bar des « Deux Académies » étant fermé, il acheta un jambon beurre et une rillettes aux « magot ». En voyant un couple se bécoter, il pensa, ému, à Jean-Paul Sartre et à Simone de Beauvoir. Il se dit que, peut-être, assis à cette table, ils échangèrent de langoureux baisers en leur temps.
De retour à l’atelier, Roland trouva Arsène qui séchait les corps des vigiles avec un petit séchoir. Après une courte pause déjeunée, Les deux hommes se remirent au travail. Délicatement, ils montèrent les têtes sur les corps de résine. Ils recouvrirent ensuite, le corps de Fifi avec sa peau de léopard. Arsène lui glissa entre les mains une barre d’acier préalablement tordu. Tienne endossa l’uniforme de serge gris des chanteurs de l’armée rouge. Après un dernier coup de brosse sur les bottes en cuir et l’ajustement de la casquette. Les statues étaient enfin terminées, les deux artistes s’assirent pour les admirer.
-On ne s’y habitue pas, dit Roland. Chaque fois que j’en voie une, j’ai l’impression qu’elle va me parler. Regarde comme Tienne semble prêt à chanter ! Et Fifi, on lui donnerait volontiers une pièce. Et…Comme c’est étrange…
-Quoi donc, demanda Arsène, guettant chaque réaction de son ami.
-Non rien !
-On va boire un coup, proposa Arsène, embarrassé.
Quelques jours plus tard, Tienne et Fifi vinrent chercher leurs effigies de cires. Au début, ils ne dirent pas un mot. Puis, ils s’extasièrent ensemble devant les statues en congratulant Arsène. Fifi ne tarissait pas d’éloges alors que Tienne, silencieux, laissait couler une larme sur ses joues flétries.
-Nous avion un marché, dit Arsène. J’ai rempli ma part du contrat. A vous de remplir la votre.
-Vous êtes vraiment fortiche comme sculpteur. Alors voilà, le prochain guignol est Gérard Lanvin.
Après avoir aidé les vigiles à charger leurs encombrants paquets dans une petite camionnette, Arsène rentra chez lui à pied. Il savait qu’il devrait, tôt ou tard, retomber dans le cycle infernal de la mort. Mais Dieu ne faisait-il pas vieillir les êtres pour récupérer leurs âmes et les replacer dans d’autres corps ?
*
En l’espace d’une semaine, Arsène regarda tous les films qu’avait joués Gérard Lanvin. Il dessina au fusain, ses expressions afin de mieux pénétrer celui dont il allait devoir sculpter. L’acteur avait quelque chose de puissant et de loyal dans son attitude. Il était heureux de l’avoir comme sujet. Toutefois, l’idée de commettre un autre crime le perturbait profondément. Ce côté sombre du travail le plongeait dans une profonde déprime. De plus en plus souvent, il devait recourir à des psychotropes pour dormir. Un soir, ayant bu plus que de raison, il fit un malaise dans la rue. Le SAMU l’emmena aux urgences. Alors que le médecin se penchait sur lui Arsène lui murmura.
-De profundis clamavi ad te Domine
Domine exaudi vocem meam fiant aures tuae intendentes in vocem deprecationis meae
Si iniquitates observasis Domine Domine quis sustinebit
Quiad apud te propritiatio est propter legem tuam sustinuit anima mea in verbum eius
Speravit anima mea in Domino
Quia apud dominum misericordia et copiosa apud eum redemptio
Et ipse reditem Israhel ex omnibus iniquitatibus eius
-Que se passe-t-il, demanda le chauffeur en ralentissant.
-C’est…C’est ce mec là. Il me parle en latin.
-Mais qu’est-ce qu’il te dit ?
-Comment veux-tu que je sache ? Tu comprends le latin toi !
-Un peu, oui !
Le conducteur profita d’un embouteillage pour passer la tête par une fenêtre coulissante séparant l’arrière de l’ambulance de l’habitacle de conduite.
-Eh ! C’est un mystique ce gars. Figure-toi qu’il récite une prière. Plus exactement le psaume 129 de la bible : le De Profundis !
-Ha bon ? Et ça dit quoi ?
-C’est un psaume de pénitence et de mort. En général, ce texte est récité à la fin des funérailles et aux fêtes de Toussaint. J’ai lu quelque part que certains désespérés y trouvent refuge. Ils en attendent une certaine Rédemption.
-Putain ! Il me fou les jetons ce con là !
*
Quelques jours d’hospitalisations le remirent sur pieds, sans vraiment parvenir à le faire décrocher des tranquillisants. Grâce à son séjour à l’hôpital, il obtint deux mois de congés maladie supplémentaires.
Son temps libre fut employé à un unique dessein : l’étude physique et psychologique de Gérard Lanvin. Comme un adolescent épris de son idole, il découpait les photos de l’acteur pour les accrocher sur les murs de sa chambre. Tous les soirs, il s’installait dans son fauteuil, un bloc de papier à dessin sur les genoux pour visionner Camping, le Boulet, Mesrine… Arsène passait ces heures à croquer son sujet, de face et de profil essayant de guetter l’expression la plus juste. Après un mois d’études intensives, il pouvait le dessiner sous n’importe quel angle et sans modèle. Il savait que le sculpteur missionné par le musée Grévin aurait droit à une séance privé avec l’acteur. Il aurait tout loisir de prendre les mesures de son visage : écartement des yeux, longueur du nez… N’ayant pas cette chance, il lui fallait compter sur son intuition pour se passer de ces détails si importants.
Se sentant enfin prêt à modeler les traits de Lanvin, il rendit visite à Roland, aux beaux-arts. Son ami l’accueillit avec un large sourire.
-Tu penses que je pourrais encore utiliser ton atelier ?
-Ne me dit pas que tu as une autre dette de jeux ?
-Non je ne joue plus, je ne suis pas bon dans le bluff. Mais vois-tu ! grâce à une indiscrétion, j’ai découvert le prochain pensionnaire du musée Grévin et j’aimerai tenter ma chance.
-Bravo ! que tu as tes entrées. Elle est belle j’espère, lança Roland avec un clin d’œil entendu. Mais sans vouloir te saper le moral, normalement si le Grévin a choisi le modèle il devrait aussi avoir choisi son sculpteur.
-Je sais. Mais peut-être que si je réussi mon coup et que j’arrive à leur montrer la mienne, ils pourront me mandater pour la prochaine. De toute façon je n’ai rien à perdre d’essayer. Qu’en penses-tu ?
-C’est vrai que tes statues avaient quelque chose. Un je ne sais quoi d’envoûtant.
Roland se donna le temps de réfléchir en avalant une gorgée de beaujolais au goût de banane.
-Très bien, tu utilises mon atelier quand tu veux mais si ça marche pour toi, tu ne me laisses pas croupir dans cette école. Marché conclut ?
-Je te remercie pour ta confiance, tu n’auras pas à faire à un ingrat.
Le soir même, Arsène s’installa devant une motte d’argile informe. Afin de gagner du temps, il décida de ne sculpter que le visage. Les deux mois qui suivirent ne furent que travail et labeur. Avec une pugnacité peu commune, Arsène recréa le visage sympathique et viril de Gérard Lanvin. Plus le temps passait, plus les traits s’affinaient et plus Arsène sentait l’haleine fétide de la mort flotter autour de lui.
*
La fête de Noël approchait et un vent glacial soufflait sur la capitale. La ville se paraît de guirlandes, de sapins blanchis et les avenues scintillaient de toute part. Il y avait du Tino Rossi dans l’air et du treizième mois en perspective chez les fonctionnaires.
Cela faisait plusieurs semaines qu’Arsène travaillait sur la terre glaise. Le visage de Gérard Lanvin frôlait la perfection. A l’aide de ses films, il ne cessait de retoucher le visage. Son travail le satisfit tellement qu’il décida d’abandonner son projet de meurtre et de magie. L’autre sculpteur ne pouvait pas avoir fait mieux que lui. Il se sentait prêt à affronter la concurrence sans aucune aide extérieure. Cette décision lui ôta un poids énorme. Il parvint même à se sentir étranger à celui qui avait commis ces crimes abjects. Mais cette autre personne, vivait au plus profond de son être depuis toujours. Arsène n’aurait jamais du la réveiller. Les drogués et les ivrognes connaissent bien cet autre moi qui se nourrit du mal. C’est lui, qui les fait errer pendant des nuits entières dans des lieux malfamés. Dépenser des sommes qu’ils n’ont pas, prendre des risques inouïs, pour quelques grammes de poudre ou quelques bouteilles d’alcool.
Ce n’est qu’au matin que les regrets taraudent l’esprit pur alors que l’autre, le monstre, le Mister Hyde repus, s’endort, quelque part dans son cerveau. C’est à ce moment là que l’on peut prétendre décrocher… jusqu’au réveil du monstre ! Il suffira d’une atmosphère, d’une odeur, d’un lieu pour que la bête ne réclame à nouveau son dû.
Avec beaucoup d’application, Arsène confectionna le moule en plâtre élastomère. Une fois sec, il le coupa en deux. Il retira la terre et le ressouda fermement. Tout était prêt pour enfin couler la cire.
Cette après-midi là, il rentra à pied, traînant dans les rues commerçantes à la recherche d’un cadeau de Noël à offrir à Roland. Il tenait à le remercier de son aide providentielle. Ses pas l’entraînèrent dans une grande librairie. Tandis qu’il parcourait le résumé d’un ouvrage traitant de l’art Egyptien, un parfum aérien lui rappela une odeur qu’il connaissait bien. A quelques mètres de lui, Delphine, caressait la nuque d’un jeune homme, qu’il ne connaissait pas. Aurait-elle rompue ou serait-elle infidèle la bougresse ? Arsène s’arrangea pour ne pas se faire remarquer et suivit le couple illégitime. Par chance, les deux amoureux se séparèrent devant le magasin, ce qui permit au sculpteur d’envisager une filature. La nuit n’allait pas tarder à tomber et les derniers rayons de soleil caressaient les tuiles des immeubles haussmanniens. Delphine s’engagea pour traverser la rue lorsqu’un chauffeur de taxi déboulant à toute allure manqua de la renverser.
-Et alors connasse ! Tu ne peux pas faire attention ? Eructa l’homme passablement énervé.
Arsène observa Delphine toute retournée. Elle traversa et Arsène se dirigea vers le chauffard. Son véhicule était arrêté à un feu rouge quelques mètres plus loin.
-Vous êtes libre, monsieur ?
-Vous allez où, répondit le chauffeur, exaspéré.
-Dans le 15ème, porte de Versailles.
-C’est, bon montez.
Durant le trajet, les deux hommes ne s’adressèrent pas la parole. Une vielle laisse de chien trainait à proximité du frein à main.
-Vous n’avez pas de chien, la plupart des chauffeurs de taxi en ont un !
-Le mien vient de mourir. Il s’est fait écraser. Tenez, il me reste juste sa laisse. Pauvre Tobby !
Ayant repéré une boite aux lettres dans une rue déserte, Arsène sauta sur l’occasion :
-Arrêtez-moi là un instant, j’ai du courrier à poster.
Le chauffeur se gara. A peine avait-il serré le frein à main qu’Arsène se saisit de la laisse pour la lui passa autour du cou. Il serra jusqu’à ce que les râles du chauffeur ne cessent définitivement. Avec un sang froid insoupçonné, il recroquevilla le cadavre au pied du siège passager et le recouvrit avec la couverture écossaise de feu Tobby. Il le volant du taxi pour terminer la course. En chemin, plusieurs personnes le hélèrent mais il les ignora. Avenue de Vaugirard, il repéra un parking. Il s’y engagea et parqua le véhicule au deuxième sous-sol. En fouillant dans la boite à gants il trouva un couteau suisse. Il retroussa ses manches, sortit la plus grosse lame du canif et l’enfonça dans la poitrine du chauffeur de taxi. Il réussit à extraire le cœur plus facilement qu’avec ses précédentes victimes. Il enveloppa l’organe avec la housse du siège avant et camoufla de son mieux la carcasse éventrée avec la couverture en laine. Il s’essuya les mains et verrouilla le véhicule.
Après avoir jeté les clefs dans une bouche d’égout, il regagna son domicile et s’empressa de plonger le cœur dans un autre bocal de confiture. Sitôt fait, il feuilleta le livre sans couverture. Le manuel était formel : …Une fois le cœur extrait, tu ne disposeras que de 24 heures…
I am hooked 8-}Seems like Delphine is an innocent accomplice?ok? what next? dear author?Ecrire un commentaire